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Le télétravail tue-t-il la culture d’entreprise ?

Le télétravail tue-t-il la culture d’entreprise ?

Le télétravail permet aux employés, appelés des télétravailleurs, de travailler à l’extérieur des bureaux de leurs employeurs par le biais d’outils informatiques et de télécommunication. Dans certaines sociétés, il fait même partie de la culture d’entreprise, mais ne se prête pas à tous les métiers, évidemment.

Nous plongeons dans l’univers du télétravail et vous donnons notre constat des avantages et inconvénients, pour l’employer comme l’employeur.

 

Virigine (prénom d’emprunt), qui « télétravaille » régulièrement, soit environ un à deux jours par semaine, nous a confié que ce mode de travail s’adresse à des personnes organisées et disciplinées: déterminer les plages horaires durant lesquelles travailler et s’y tenir, mais également faire attention à ne pas faire un nombre excessif d’heures … Lorsqu’elle fait du télétravail, Virginie est en contact régulier avec son supérieur hiérarchique par email et/ou via l’intranet de la société. Selon elle, c’est un plus pour l’employeur qui a des employés plus heureux.

 

Un employé plus heureux

Effectivement, le fait de travailler chez soi au calme est un grand bénéfice pour le télétravailleur. D’ailleurs, le taux de productivité s’en trouve amélioré puisqu’il permet une optimisation de son temps de travail, et que l’employé est moins distrait par ses collègues et/ou les bruits environnants de son bureau.

Le télétravail représente un gain de temps et d’argent important pour l’employé (pas de frais de déplacement, de nourriture, ou de stationnement), et c’est aussi un facteur fondamental de diminution du stress. Notons aussi que c’est idéal par exemple pour les femmes au foyer, car le télétravail va leur permettre une meilleure conciliation du temps de travail et de la vie de famille grâce à un horaire plus souple, mais également pour toute personne qui souhaite s’investir dans d’autres activités.

Pour rattraper le temps qu’elle n’a pas passé avec ses collègues pendant son télétravail, lorsque Virigine est de retour au bureau, elle va boire un café, dîner avec eux, ou encore faire une activité team-building. Pas question pour elle de manquer quoi que ce soit de la «vie de bureau»! La culture d’entreprise est certes moins présente quand l’employé travaille à la maison, mais il lui incombe de se tenir au courant de ce qui se passe et de faire en sorte de «rester dans le coup».

Pour l’employeur, parmi les nombreux avantages, citons: une diminution du taux de roulement du personnel et de l’absentéisme, ainsi qu’une fidélisation de ses employés.

Il semblerait que ce mode de travail comporte plus de bénéfices que nous l’imaginons, alors c’est peut-être une option à prendre davantage en compte à l’avenir: une façon harmonieuse d’intégrer le travail dans sa vie pour les uns, et pour les autres, une chance de laisser ses employés aménager leur vie autour du travail…

 

En conclusion, le télétravail est un accord «win-win» entre l’employeur et l’employé. Elle est donc une culture d’entreprise en soi puisque le but est de rendre les employés plus heureux et plus efficaces.

Photo credit: Unsplash via Pixabay, CC0 Public Domain License

Source: https://defiinnovationestrie.ca /archives/8173

Par Patricia Beranek

Les tendances RH 2015 en Suisse Romande

Les tendances RH 2015 en Suisse Romande

Montée en puissance de la génération Y

Leurs représentants les plus âgés auront 35 ans l’an prochain si l’on calcule que cette génération est née en 1980. Pour les ressources humaines, il faudra passer de la problématique de « Comment manager les millenials ? » à celle de « Comment travailler pour les millenials ?« 

L’arrivée de la generation Z

Ces jeunes, nés dans les années 2 000 ont 15 ans aujourd’hui. Ils sont au lycée et vont bientôt être des candidats pour des stages. L’entreprise est sur le point d’accueillir une nouvelle génération qui n’a jamais connu le monde sans Internet…

Connaissances scientifiques et données collectées vont replacer l’humain au cœur des RH

Les apports du concept des sciences du cerveau sont relativement nouveaux. Les développements de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) font que la fonction RH s’intéresse depuis une dizaine d’années au fonctionnement du cerveau humain. Mais c’est un temps très court comparé à l’histoire et à l’évolution de l’humanité. Il y a beaucoup à apprendre des réactions et des interactions des hommes entre eux. À partir de 2015, les DRH vont commencer à examiner nos manières de travailler, nos réactions, nos émotions, nos réflexions notamment à travers les outils d’évaluation comportementaux.

Multi task et numérique

Le fossé grandissant dans les compétences et notamment dans la capacité à mener plusieurs tâches simultanément et à s’adapter au numérique. Ce fossé doit être géré dans l’entreprise mais également dans le process de recrutement. Plus que jamais, les ressources humaines de toutes les entreprises seront en compétition pour attirer les candidats dotés de ces compétences clés.

image: Photos Libres

Les 5 grandes tendances RH 2014

Les 5 grandes tendances RH 2014

Nous voilà dans le dernier trimestre 2014… voilà les 5 tendances fortes qui m’ont été donné de constater chez les grands donneurs d’ordre en Romandie :

 

1. La recherche de talents

Malgré des articles parfois alarmistes dans la presse c’est bien la recherche de talents et la mise en œuvre d’une stratégie de fidélisation qui préoccupe les DRH. Or cette rétention passe désormais par une mise à jour et augmentation des compétences notamment par le biais de formation en management.

 

2. l’augmentation de la productivité

« Travailler plus vite, mieux et avec moins de moyens » est devenu le mantra de nombreuses organisations. Que peuvent faire les entreprises pour permettre à leurs collaborateurs de fournir d’excellents résultats sans disposer pour autant de plus de ressources? À quel moment ces limitations de ressources commencent-elles à avoir un impact négatif sur la qualité, la performance et la rentabilité de l’organisation ? Comment cela peut-il être mesuré ? Quid des assessment et formations en management.

 

3. l’équilibre vie pro-vie perso

La frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle continuera de s’estomper (phénomène de blurring). Cette tendance est notamment liée aux médias sociaux. Avec les smartphones, le travail à distance et la connexion permanente aux réseaux sociaux, les collaborateurs sont continuellement reliés à leur univers professionnel. De nouvelles règles sont à mettre en place. En Allemagne, Volkswagen a signé un accord « avant-gardiste » début 2012 pour bloquer l’accès des téléphones professionnels de ses collaborateurs entre 18h15 et 7h du matin. Les formations en gestion du temps deviennent alors au centre des préoccupations.

 

4. les médias sociaux

Les sociétés auront de plus en plus recours aux réseaux sociaux, tels Facebook et LinkedIn, pour recruter leurs employés. Les services chargés du recrutement devront donc changer leurs méthodes pour s’adapter à cette nouvelle tendance, mais la dimension légale de l’utilisation des réseaux sociaux à des fins de recrutement reste très floue. Etre formé à Linkedin devient une compétence plus que clef pour les fonctions RH.

 

5. les alternatives au temps plein

En progression depuis plusieurs années, le temps partiel représente environ presque un quart de l’emploi total. Le nombre de temps partiels choisis (consultants, contractuels) augmente. Quelles seront les conséquences d’un tel changement dans les organisations ? Quel impact sur la gestion des carrières, la formation, le team-building ? Comment et qui faudra-t-il embaucher ?

Image: pixabay.com

La guerre des talents est finie et le talent a gagné

La guerre des talents est finie et le talent a gagné

« La guerre des talents est terminée, et le talent a gagné » me disait récemment le CEO d’une grande entreprise romande.

Durant les cinq dernières années les entreprises ont réduit leurs coûts, restructuré, rationalisé les dépenses, et ont poussé les gens à travailler plus fort que jamais. Plus de 80% des organisations RH que nous rencontrons nous disent faire face à des employés débordés et essuyer des tournus plus forts que jamais.

Le  pouvoir a donc changé, les employés  exerçant désormais le contrôle. Les gens ayant des compétences clés (ingénierie, mathématiques, sciences de la vie, de l’énergie) ou encore les quadras managers et multilingues sont désormais des ressources rares.

La notion de rétention des talents est donc plus que jamais au centre des préoccupations des RH.  Or ces  talents demandent désormais du sens à leur travail tant au travers de la stratégie et l’ambiance que par des Team Building, Vision partagée, formation en Leadership ou encore coaching personnalisé leur permettant de rester dans le « Flow ».

La guerre des ressources a commencé….

 

Image: all-free-download.com

 

Conseils d’une GenY à l’attention des Entreprises

Conseils d’une GenY à l’attention des Entreprises

Nous parlons tous aujourd’hui de cette nouvelle génération que nous appelons la « Génération Y » nous avons déjà lu et entendu nombre de choses… Voici pour une fois l’avis d’une GenY

Conseils d’une GenY à l’attention des Entreprises

La Génération  Y est un des sujets à la mode : les gens en parlent beaucoup, les journaux écrivent sur le sujet et certaines formations commencent à être proposées pour manager cette génération qui intrigue.

Autour de nous les clichés fusent : la génération des zappeurs, des mercenaires du bonheur, des allergiques aux règles (surtout des horaires…)

Une génération qui fait peur aux entreprises !

Et pourtant, entre l’Entreprise d’aujourd’hui et « le GenY » l’amour est possible. Alors ne ratons pas le 1er rendez-vous…

Dans le monde du travail, aujourd’hui, nous avons la culture de la confrontation. Il faut faire et défaire pour mieux refaire, donc être ouvert à la critique, au challenge de ses idées. La GenY, elle, a le goût du challenge et du feedback cash. Les jeunes diplômés pourront donc percevoir comme stimulant de trouver dans l’ADN de l’entreprise le fait qu’on leur demande toujours plus et surtout toujours mieux.

Les grandes structures proposent un parcours de carrière personnalisé. La richesse des parcours et des opportunités est une réalité pour les talents qui adhèrent à cette vision et cette prise de risque. Cette mentalité colle parfaitement avec la vision d’une carrière pour les GenY. Plus qu’un parcours, c’est une succession d’étapes  de vie qu’ils recherchent. Leur tendance « zapping » peut se transformer en une formidable opportunité de curiosité permanente à développer de nouveaux projets, à apporter leur nouveau regard sur des sujets.

L’Entreprise demande de la flexibilité à ses employés : beaucoup d’innovation, donc beaucoup de changement avec un minimum de  process et des profils divers dans des fonctions diverses. La flexibilité, c’est aussi la réponse de la GenY à cette entrée dans le mode du travail en situation économique délicate. Elle voit cette situation comme une opportunité pour de nouveaux challenges.

La Diversité, une valeur clé pour l’Entreprise. Pour les GenY, c’est une évidence dans laquelle ils ont grandi. Il sera donc important pour eux de retrouver cette diversité sur leur lieu de travail et de challenger l’entreprise si un point de diversité venait à manquer.

L’Entreprise apprend à travailler en équipe  multifonctionnelle. Parce que l’innovation est partout nécessaire et ne vient pas que du marketing ou de la recherche, c’est un travail de tous pour faire émerger les idées et les rendre possibles. Pour la GenYle co-lead, la co-création stimulent leur productivité.

Beaucoup de grandes entreprises ont le désir de l’universalisation : l’universalisation des produits, l’universalisation de ses collaborateurs. On demande aux jeunes recrues d’être flexibles en terme de mobilité internationale dans leur carrière. Le GenY, c’est LA génération mondiale. Ouverte, adaptable et curieuse, commencer une nouvelle vie dans un nouvel environnement ne lui fait pas peur.

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Beaucoup d’entreprises se sont construites sur des histoires, des histoires d’hommes et de femmes, des histoires de famille, des histoires scientifiques et s’inscrivent dans l’histoire des consommateurs. Aujourd’hui, chaque employé fait perdurer l’histoire et s’inscrit dans l’évolution de la société.  Pour la GenY, il est important de comprendre où l’entreprise l’emmène, à quoi en tant qu’employé elle contribue. Elle veut faire partie d’un projet,  d’une histoire, travailler avec passion et qu’on suscite chez elle un sentiment d’appartenance et d’implication personnelle.

Mais comment se servir de tout cela ?

Cette démarche commence évidemment par les techniques de recrutement de la GenY. C’est avant tout un discours qui mette en avant les éléments de la culture d’entreprise, qui parlent à la GenY.

Penser à ses habitudes de « consommatrice », ce qui va retenir son attention, ce qui la motive, etc… afin d’avoir une approche « pull » et de construire des offres d’emploi qui répondent à ces critères.

… Alors, les entreprises, prêtes ?

 

Mélodie, née en 89, diplômée en Master RH et qui vient de décrocher son premier cdi.

 

Images de: www.morguefile.com