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La détection des talents

La détection des talents

Je détecte, je sélectionne et je garde les talents.

Comment détecter les talents : méthode et inspiration, par Swissnova Blog Formation

 

Le talent, faut-il prendre son temps pour le recruter ? La réponse est oui, car la sélection du talent peut déterminer l’efficacité et la rentabilité du futur employé, par rapport aux besoins de l’entreprise. Selon les cas, la bonne gestion du talent peut aussi déterminer le succès économique de l’employeur et de l’entreprise.

 

Avant toute chose, définissons ce qu’est un talent ? C’est une personne ayant d’une part, une expérience professionnelle solide, et d’autre part, de très bonnes connaissances du secteur choisi.

 

Le choix du talent est en effet crucial pour l’entreprise, car celle-ci investit du temps et de l’argent lors du processus de recrutement. Il faut être sûr que la personne détectée, puis recrutée ait les capacités et les connaissances pour s’orienter sur un horizon plus grand. En effet, il se peut que la personne choisie soit amenée à évoluer au sein de l’entreprise, soit en raison d’un nouveau poste, soit suite à la détection de compétences cachées.[/vc_column_text][vc_column_text]

Le recrutement d’un talent se déroule en trois étapes :

La détection du talent

L’étape de détection des futurs talents est la plus importante dans la mesure où celle-ci permet d’évaluer le potentiel et les capacités du futur employé. Avant les autres étapes, elle permet de se positionner et de « détecter » si la personne peut rejoindre ou non la compagnie.

La sélection du talent

La sélection permet de réellement s’assurer que les compétences du talent correspondent au poste en question, mais également de savoir si ce dernier pourrait s’intégrer de manière durable la compagnie.

La rétention du talent

La dernière étape du processus de recrutement consiste à tout mettre en œuvre afin de garder le talent choisi aussi longtemps que possible.

Je détecte un talent

Lors du processus de détection, l’entreprise doit commencer par faire deux choses :

Premièrement, elle doit évaluer ses propres besoins. En effet, il faut savoir ce que l’entreprise recherche comme « talent », afin de détecter une personne avec les capacités et les compétences en adéquation avec le poste recherché. Les capacités d’adaptation et la polyvalence du potentiel talent sont donc un plus pour l’entreprise.

Secondement, elle doit mettre en place différentes façons d’attirer les futurs talents. Afin de représenter un certain attrait auprès des futurs employés, l’entreprise doit mettre en place une communication claire et précise. Lors de cette étape, elle doit trouver un juste équilibre dans les informations qu’elle divulgue (ni trop ni trop peu !), de manière à expliquer les tâches clés.

Pour mieux attirer les futurs talents, il est nécessaire de se focaliser sur la communication de l’entreprise, par exemple montrer ses objectifs très clairement, avoir un slogan accrocheur, ou mettre une introduction sur la spécialité de l’entreprise sur son site web.

Ensuite, elle doit montrer plus visiblement ce que le poste proposé peut apporter en matière de carrière (pour les activités, comme pour les formations).

Finalement donner de petits bonus dans l’offre d’emploi permet de mieux attirer le talent, comme par exemple évoquer la possibilité de promotion, d’un bon de réduction pour une marque quelconque ou la possibilité de formation.

Une fois ces deux étapes définies et mises en place, l’entreprise peut commencer à se lancer dans la sélection de la personne adéquate.

 

Je sélectionne

Lors de la phase de sélection, plusieurs éléments sont à prendre en compte.

Il s’agit d’analyser le comportement des talents sélectionnés et de les évaluer pour voir s’ils pourraient s’adapter au travail de l’entreprise. En évaluant les compétences clés de chaque postulant, il est plus aisé de choisir lequel représente la meilleure option pour l’entreprise et le poste en question ainsi que celui qui apportera une réelle plus-value à l’entreprise.

Une fois le talent sélectionné, il ne tient qu’à l’entreprise qui l’engage de s’assurer que ce nouvel employé prospère et reste dans l’entreprise. Il s’agit en d’autres termes de garder ce talent.

 

Je garde les talents

Lorsque l’entreprise a décidé d’engager le talent, cela ne veut pas dire que le travail est terminé.

Il faut investir du temps dans le développement des employés et regarder plus précisément le rôle qu’ils occupent actuellement et ce qu’ils pourront faire dans le futur. Il faut prendre en compte le fait que chacun a des motivations différentes et faire en sorte que les employés soient les plus satisfaits possible pour les garder à long terme. Cela signifie qu’il faut considérer les employés comme des personnes distinctes et uniques qui constituent la force motrice de la compagnie, et non comme une « valeur marchande ».

Garder un employé, c’est avant tout lui donner envie de rester dans l’entreprise. Cela comprend de créer un environnement positif et stable, mais cela peut aussi consister en de petites attentions (sorties de boîte, récompense des objectifs, repas avec son supérieur de temps en temps) ou en des gestes plus importants (bonus à la fin de l’année, possibilité de promotion et/ou d’épanouissement dans son poste).
Pour cela, l’entreprise doit être claire sur ses propres objectifs, ses propres besoins et sa propre possibilité d’expansion. En identifiant mieux ces trois points, l’employeur pourra alors également les appliquer à l’employé.

Finalement, il est clair que recruter des talents ne doit pas se concevoir dans l’immédiateté, mais dans la durée.
Lors de la sélection du candidat, il faut donc avoir conscience du but de l’entreprise. Le talent est-il compétent ou peut-il développer les compétences nécessaires ? Est-il polyvalent ? L’imagine-t-on évoluer vers un autre poste si nécessaire ? En cas de changements internes à l’entreprise, ce candidat saura-t-il s’adapter ?

Une fois ces questions posées, la satisfaction et l’épanouissement de l’employé devront régulièrement être évalués. Lui donner la possibilité d’avancer, de s’épanouir et d’avoir un intérêt concret dans l’infrastructure même de l’entreprise est un élément à ne surtout pas sous-estimer. De manière générale, recruter un talent signifie donc s’assurer de son épanouissement et de celui de l’entreprise.

Sources : Les EchosSerendiAtmanco

Photo credit : Designed by Freepik

Auteur : Nicolas Jolliet

Travailleur temporaire – les bénéfices pour l’employeur

Travailleur temporaire – les bénéfices pour l’employeur

Travailler à titre temporaire comporte de nombreux avantages. Les contrats à durée déterminée (CDD) confèrent de la souplesse aux entreprises qui font face à des besoins non planifiés (maladie, congé maternité, accident, etc.).

Pour le travailleur temporaire, cela peut également être un tremplin pour accéder au marché du travail ou pour lui permettre de faire un stage-découverte dans de nouvelles entreprises ou de nouvelles fonctions.

L’intérimaire est plus flexible et bénéficie de plus de variété dans le travail. Il a également la possibilité de s’immerger dans de nombreuses entreprises différentes.

Le travail temporaire séduit autant les jeunes que les quadragénaires et les travailleurs temporaires sont de plus en plus nombreux sur le marché du travail. Cette solution convient bien, elle représente le point de départ idéal vers l’emploi fixe.

Le travail temporaire du point de vue de l’entreprise

Dans un contexte économique incertain, le travail temporaire apparaît comme une bonne solution pour un employeur, pour :

• remplacer un salarié absent, dans le cadre d’un congé de longue durée ;
• accroître temporairement une activité nécessitant une hausse d’effectifs ;
• renforcer ponctuellement le personnel pour des projets spéciaux ;
• apporter un regard nouveau sur différents projets ;
• pallier le manque de personnel de manière saisonnière ;

Gagner du temps

Les phases de recrutement et d’intégration sont particulièrement lourdes pour les PME qui ne disposent pas d’une équipe Ressources Humaines (RH). Elles se retrouvent face à des défis de taille, ne possédant ni les outils ni le savoir-faire qui leur permettraient d’exploiter chaque nouveauté et tendance.

Les démarches sont contraignantes, il faut passer l’annonce, sélectionner les candidats, faire passer les entretiens, prendre une décision, rédiger le contrat, faire les démarches administratives, éditer les fiches de paie et éviter les impairs juridiques.

Dans le cas où le poste est à pourvoir sur une courte durée et qu’il ne revêt pas de caractère stratégique, le recours au travail temporaire apparaît donc comme une évidence pour ces petites et moyennes entreprises.

Recruter… Tout un art !

Les PME ont des moyens financiers limités. Les réseaux sociaux professionnels et les banques de données de CV qui œuvrent en tant que « pools » de talents externes se révèlent de plus en plus importants pour ces entreprises.

Chercher et identifier les profils de talents correspondant aux postes à pourvoir exige bien entendu un investissement en temps et une grande expérience. Dans ce cas de figure, l’entreprise « postule » comme potentiel employeur et non l’inverse. Dans une situation idéale, elle engage une personne spécialisée en RH qui aborde directement les candidats et qui possède une expertise dans ce sens. A l’inverse, elle fait appel à une société de recrutement pour l’accompagner.

Recruter via les réseaux sociaux ! Est-ce rentable ?

Dans la plupart des cas, pour les PME, il n’est pas profitable d’orienter leur recrutement via les réseaux sociaux. En effet, pour se faire, il faut assurer une présence en ligne et y obtenir un certain succès, par exemple sur Facebook, Instagram ou Snapchat. Elles doivent alors fournir une quantité importante de contenus hautement qualitatifs. Cet exercice coûte cher. Il est cependant recommandé de recruter via Linkedin ou Xing. Ces plateformes se sont transformées partiellement en portails indépendants de l’emploi.

Le smartphone est devenu également la tendance, et il se transforme de plus en plus en télécommande à distance dans notre vie. La recherche d’emploi n’est pas épargnée. C’est la raison pour laquelle les entreprises adaptent leur site Internet aux appareils mobiles.

Rémunération

En termes de rémunération, l’entreprise ayant recours aux travailleurs temporaires doit verser une rémunération au moins égale au salaire de la personne remplacée et donne accès aux activités et infrastructures mises à la disposition des salariés permanents. Pour faire simple, le travailleur temporaire doit être considéré par l’encadrement comme un salarié permanent. Nombre d’entreprises y ont recours et a fortiori dans les conditions économiques où l’incertain prime. Une fois la décision d’avoir recours au travail temporaire prise, il est nécessaire de connaître quelles sont les étapes à suivre pour y parvenir dans le délai imparti.

Choisir le partenaire

Cette étape est primordiale pour trouver l’employé qui répondra le mieux aux besoins de l’entreprise. Ne désirant pas recruter elle-même, elle s’adresse alors à des prestataires de services en ressources humaines qui se chargeront de cette tâche.

En effet, certaines agences sont réputées pour être généralistes. D’autres se spécialisent dans un secteur d’activité, voire un type d’entreprise. Il est donc nécessaire pour l’entreprise de bien choisir son agence partenaire afin d’augmenter ses chances d’obtenir du personnel qualifié et répondant aux besoins du poste.

Le travail temporaire est pratique – le rôle de l’agence

Il n’y a pas besoin de faire le recrutement, de faire le contrat ni la paie. Il n’y a pas besoin non plus de faire les avenants de renouvellement, le certificat de travail, etc. Les agences soulagent d’une grande partie des tâches de recrutement et de gestion. Les agences constituent un réseau efficace, réactif et professionnel, capable d’apporter des solutions pertinentes dans les cas d’urgence ou les profils rares.

Le travail temporaire permet d’aménager le terme du contrat (« souplesse »).
L’aménagement du terme permet en fin de contrat d’allonger ou de raccourcir de quelques jours la durée du contrat, ce qui peut être très utile, et qui est impossible avec le CDD.

Pour conclure, lorsque l’entreprise éprouve le besoin de recourir au travailleur temporaire, elle doit agir en suivant les axes suivants : cibler les besoins et les compétences nécessaires, choisir le partenaire et établir avec lui un contrat type et enfin réaliser les formalités administratives liées à l’embauche d’un salarié.


Auteur : Anouchka Neuvecelle


Sources :

Career Plus – Travail temporaire

Comptanoo – Travail intérimaire : Avantages et contraintes

Page Personnel – Les avantages des travailleurs temporaires


Photo credit : Pixabay

Individualisation des Ressources Humaines

Individualisation des Ressources Humaines

Enjeux et objectifs d’une individualisation de l’approche RH.

De nos jours, la Gestion des Ressources Humaines (GRH) consiste à manager le potentiel des employés capables d’apporter une plus-value déterminante à la performance de l’entreprise. Pour en attester, il suffit de faire le tour des pages web « carrières » des 20 entreprises du SMI (Six Swiss Exchange). En effet, nombre de ces pages communiquent activement sur la capacité de développer son talent ou son potentiel au sein de l’organisation.

Ainsi, d’un côté, obligées constamment d’innover et d’inventer le monde de demain, les entreprises mettent en place des stratégies de « Marketing » pour dénicher des hauts potentiels / talents capables de performances élevées au sein de l’organisation.

D’un côté, ces employés constituent le véritable avantage concurrentiel au sein des organisations (voir le livre : The War for Talent, Ed Michaels, Helen Handfield-Jones, and Beth Axelrod).

De l’autre côté, il existe un bassin de talents, issues d’une nouvelle génération et empreinte de nouvelles attentes (plus d’infos).

Au carrefour des différentes parties prenantes de l’entreprise, la GRH doit trouver la stratégie idoine pour concilier toutes ces aspirations.

DE LA GRH de PAPA A LA GRH DES MILLENIALS

Contrairement à la génération de leurs parents, les talents de la génération Y appelés « Millenials » (voir : Millenials, la génération sans pareille) ne considèrent plus le travail comme une finalité en soi. Ils sont plus soucieux de détenir un pouvoir d’agir sur leur vie tant sociale que professionnelle.

Ils redéfinissent l’articulation entre vie privée et vie professionnelle comme faisant partie d’un tout et non plus comme des antagonismes. Enfin, ils sont convaincus d’être singuliers dans ce qu’ils ont à offrir et la manière dont ils l’offrent. Par conséquent, leurs premières motivations dans la vie privée comme dans la vie professionnelle sont la création de sens, le bien-être et la personnification.

Dès lors, la GRH qui est appelée à détecter, évaluer, coacher, développer et protéger le capital humain de l’organisation (voir « The war for talent ») doit revoir son approche. Elle doit concevoir et promouvoir des initiatives mettant en avant la capacité de l’organisation à pouvoir satisfaire les attentes de ces talents. De cette manière, la GRH communique dorénavant un message mettant en avant : « l’entreprise, le lieu de tous les possibles ! ».

GRH PERSONNALISÉE OU LA RECHERCHE DU SENS DANS LE TRAVAIL

Dans cette logique, et comme pour le marketing de Nespresso, la GRH doit personnifier et individualiser son produit phare : le travail ! Le travail doit devenir un « art de vivre » qui doit reposer sur une conception ‘’win-win’’. Le talent bénéficie d’un cadre unique pour développer son potentiel et de l’autre, l’employeur bénéficie d’un avantage concurrentiel.

De sorte, selon la revue scientifique Management et Avenir (no 28 2009/8), on peut établir 4 types d’approches personnalisées en GRH :

  • La ‘’personnalisation collaborative’’ quand l’entreprise aide ses salariés à exprimer leurs besoins, par exemple dans l’élaboration du plan individuel de formation ;
  • La ‘’personnalisation adaptative’’ qui remet l’autonomie des salariés au cœur des pratiques GRH. Dans cette approche, les pratiques GRH sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque collaborateur avec par exemple des horaires à la carte ;
  • La ‘’personnalisation cosmétique’’ qui consiste à présenter aux collaborateurs de manière différente les mêmes services ;
  • La ‘’personnalisation transparente’’ qui ne fait pas intervenir directement les collaborateurs dans le processus de décision, mais leur offre des avantages spécifiques selon leurs préférences.

Il revient à la cellule de gestion des talents de choisir ou construire un mix de ces différentes stratégies pour se démarquer.

FAVORISER LA LOYAUTÉ ET LA FIDÉLITÉ DES TALENTS

Les talents souhaitent dépasser la logique routinière pour une logique tournée vers l’adaptation à chaque personnalité. Il s’agit ici d’appréhender le travail comme on vit dans son habitat : créer du sens au travail !

L’approche individuelle permet à la GRH de mettre en place des conditions de travail qui répondent aux aspirations des talents. En fonction de la stratégie de personnalisation, la GRH développe des outils comme les services complémentaires d’aide aux collaborateurs (par exemple, un service juridique gratuit pour les collaborateurs), les initiatives sociales, entre autres.

L’objectif clairement affiché est de créer un nouveau lien entre l’entreprise et ses collaborateurs. Pour fidéliser ces derniers, un contrat social basé sur la confiance, l’autonomie et l’engagement sont nécessaires pour être en adéquation avec les nouvelles attentes de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle. En ayant cette approche, la GRH considère le collaborateur comme un élément unique à même de développer son potentiel pour contribuer à la créativité, à l’innovation et à la performance de l’entreprise.

« Le talent doit pouvoir personnaliser son action afin de l’adapter à ses spécificités et d’y inscrire une trace de sa personnalité. Il doit pouvoir prendre des initiatives, réaliser des choix et participer à la détermination des moyens et des objectifs, pour se sentir responsable et véritable auteur de sa tâche. » selon la revue scientifique Management et Avenir (no 28 2009/8).

Avec ce sentiment de pouvoir agir sur les choses et non pas les subir, de créer du sens à ce que l’on fait et enfin valoriser chaque action, les collaborateurs développent une forte confiance en eux-mêmes et envers leur entreprise. Ce contrat gagnant-gagnant permet à l’entreprise de pouvoir compter sur des employés avec un fort degré de loyauté. Selon la revue scientifique Management et Avenir (no 28 2009/8), « Ces résultats sont associés à une diminution de l’absentéisme, ainsi qu’à une augmentation du bien-être psychologique ».

À vouloir trop se conformer aux attentes, attention à ne pas basculer dans la discrimination.

Rester attractif devient un enjeu crucial de compétitivité, de performance et d’innovation pour des entreprises en perpétuelle concurrence. Toutefois, si le besoin de transformation de la GRH est nécessaire, attention cependant à poser des garde-fous pour encadrer cette approche individuelle. En effet, les talents sont différents et viennent d’horizons divers. À vouloir concocter un régime individuel à chaque collaborateur, la GRH ne doit pas glisser vers des terrains emprunts de discrimination, d’inégalité, d’iniquité, ou encore de risques psychosociaux.

Auteur : Jean Gafan

Sources :

Talent Management : une mode ou une exigence ?

Talent Management : une mode ou une exigence ?

De la « gestion du personnel » à la « gestion des talents »

Dans les 50 dernières années, l’évolution des concepts et des approches dans le domaine des ressources humaines a été impressionnante.

Dans la deuxième moitié du 20e siècle, la « gestion du personnel » s’occupe principalement du côté administratif : contrats, sécurité du travail, gestion des dossiers du personnel… Puis ont été développés des concepts beaucoup plus complexes, de la « gestion des ressources humaines » jusqu’à la « gestion des talents », le plus nouveau des concepts. La gestion des ressources humaines prend déjà en compte les ressources qu’une entreprise peut et doit valoriser pour obtenir des résultats, tout cela à travers le recrutement, la sélection, l’évaluation, la formation, les avantages sociaux, en plus de la gestion du personnel du point de vue administratif.
Pendant plusieurs années, le concept de ressources humaines était le plus complet et il reflétait le mieux la réalité dans les entreprises d’aujourd’hui. Mais la ressource « humaine » se développe constamment et les entreprises se sont dirigées vers un concept qui soutienne la découverte du potentiel humain à travers le développement continu, au niveau personnel et professionnel.

Mais alors, qu’est-ce que la gestion des talents ?

Quand on parle de talent dans ce contexte, on ne se réfère pas à des personnalités artistiques ou liées à l’industrie du divertissement, il s’agit d’un professionnel de haut niveau, quel que ce soit son domaine d’activité ou sa spécialisation. Un « talent » est l’employé qui crée de la valeur pour l’organisation pour laquelle il travaille. Ses compétences sont indispensables à la réussite de l’entreprise.

Parmi les nombreuses définitions existantes, nous pouvons retenir que la « gestion des talents » est le processus de recherche, de développement, de formation et de maintien des compétences des employés afin qu’ils s’alignent au mieux avec les besoins et les objectifs de l’entreprise. L’objectif de la gestion des talents est de recruter les meilleurs employés que l’entreprise peut se permettre, afin que celle-ci atteigne son potentiel maximum en vue du succès.

Gestion des ressources humaines ou gestion des talents ? Quelle est la différence ?

Gestion des talents

Il s’agit d’une fonction stratégique, qui se manifeste au niveau de toute l’entreprise et qui est strictement liée aux objectifs généraux de l’entreprise

Elle s’adresse à l’employé en tant qu’individu, car elle est axée sur le soutien et le perfectionnement des meilleurs talents de l’organisation.

L’embauche, la formation et la rétention sont déléguées aux managers de première ligne qui dirigent effectivement les employés en question. De cette façon, toute l’organisation est responsable de ces activités et y participe.

La gestion des talents doit être intégrée dans tous les processus et activités liées aux employés parce que c’est une stratégie commerciale.

Ressources humaines

Elles sont plus tactiques et traitent de la gestion quotidienne du personnel.

Elles sont concentrées sur tout le personnel de l’entreprise

L’embauche, la formation et la rétention sont centralisées au sein du département RH

Les départements des RH sont dévoués à fournir la formation, des procédures, des directives de sécurité et un soutien efficace au sein d’une organisation ; ils visent à optimiser la mission, la vision, les valeurs et les autres facteurs d’une organisation qui permettent à l’entreprise de progresser vers le succès.

Talent Management Systems

Les départements des ressources humaines travaillent avec différents systèmes informatiques pour l’administration des processus de ressources humaines de base, tels que l’administration du personnel, la paie, la gestion du temps ainsi que pour fixer et évaluer les objectifs à long terme de l’entreprise en matière de capital humain.
Dans le même sens, il existe sur le marché de nombreux systèmes informatiques pour la gestion des talents – talent management system (TMS), et l’offre augmente toujours. Comme les ERP (Enterprise Resource Planning ou Progiciel de gestion intégrée en français) et les systèmes de gestion des ressources humaines, ils sont conçus en modules, qui peuvent être intégrés ou autonomes. Les principaux modules pour le talent management sont : la gestion des performances, la gestion des objectifs, l’acquisition des talents (recrutement), la gestion de la formation, mais encore le développement de carrière et la planification de la succession.

Les grands géants des différents logiciels et ERP, comme Oracle, ERP AG, IBM, CornerstoneOnDemand ont mis sur le marché leurs systèmes dédiés à la gestion des talents (leur propre produit ou un dérivé d’une acquisition), mais il existe de nombreuses autres entreprises indépendantes qui ont produit des systèmes performants, par exemple : Saba, PeopleFluent, SumTotal Systems, Halogen, ADP, Ultimate Software et beaucoup d’autres. Il n’y a que l’embarras du choix !

En matière de gestion du capital humain, pour être performant, il est nécessaire pour les entreprises d’adapter leurs stratégies dans cette direction. En effet, une bonne gestion et organisation des talents est un avantage concurrentiel important. Cela signifie que l’entreprise doit travailler dans les trois directions principales de gestion des talents : trouver les talents, les recruter et les retenir. Et la difficulté n’est pas dans le « quoi faire », mais plutôt dans « comment faire » ! Les nouveaux profils professionnels pour trouver et attirer les talents, l’alignement de la stratégie de gestion des talents avec la stratégie globale de l’entreprise, la responsabilisation des managers des départements et leur implication dans la sélection, le développement et la rétention des talents, sont autant d’éléments qui doivent être pris en compte pour le succès de l’entreprise dans le monde d’aujourd’hui.

Sources :

blog.capterra.com
dalecarnegie.com
ddiworld.com

Photo crédit : syaheir via fotolia.com

Auteur : Raluca Mihail

Sechzig ist das neue Vierzig !

Sechzig ist das neue Vierzig !

Das aktuelle Renteneintrittsalter in der Schweiz liegt für Männer bei 65 Jahren und für Frauen bei 64 Jahren. Zurzeit gibt es ungefähr 30 000 Arbeitsuchende, die zwischen 55 und 65 sind. Ein Großteil der Unternehmen sieht kein Nutzen darin ältere Mitarbeiter anzuwerben, speziell davon betroffen ist die Gruppe der Arbeitnehmer über sechzig. Grund dafür ist, dass viele Arbeitgeber der Meinung sind, dass ältere Angestellte unflexibel, weniger anpassungsfähig und zu teuer sind. Zusätzlich stehen sie im Vergleich zu jüngeren Arbeitnehmern dem Unternehmen nur eine kurze Dauer zur Verfügung. Jedoch bieten ältere Mitarbeiter viele Vorteile, die nicht auf dem ersten Blick ersichtlich sind. Dazu gehören unter anderem langjährige Arbeitserfahrung, Unternehmenstreue, sowie im Vergleich zu jüngeren Arbeitnehmern niedrigere Kosten .

Die langjährige Arbeitserfahrung bietet den wohl größten Nutzen für einen potenziellen Arbeitgeber. Während eines ganzen Berufslebens entwickeln Männer und Frauen professionelle und soziale Kompetenzen, die in jedem Unternehmen verwertbar sind.

Das Wissen um mit Erfolg und Misserfolg umgehen zu können, über die eigenen Stärken und Schwächen im Klarem zu sein sind Beispiele für soziale Kompetenzen.

Langjährige Produkt- und Marktkenntnisse, Verhandlungsgeschick sind Beispiele für professionelle Kompetenzen.

Diese Kompetenzen sind nicht nur ein Vorteil um erfolgreich in der Arbeit selbst zu sein, sondern haben auch einen positiven Einfluss auf die meist jüngeren Kollegen, indem die ältere Generation deeskalierend und schlichtend auf die jungen Mitarbeiter einwirken kann und dabei gleichzeitig Kenntnisse vermitteln kann.

Im Vergleich zur jüngeren Kollegen, die tendenziell eher bereit sind ein Unternehmen zu wechseln, um beruflichen Herausforderungen und Erfahrung zu suchen, möchte ein Sechzigjähriger meist im gleichen Unternehmen bleiben. Nicht nur weil er eine geringere Chance hat eine neue Stelle zu finden, sondern auch weil er nach Stabilität sucht.

Als dritten Vorteil sind die nicht auf den ersten Blick erkennbaren, niedrigeren Kosten eines älteren Arbeitnehmers zu nennen. Die Ausbildung eines jungen und unerfahrenen Mitarbeiters ist sehr zeitaufwendig und kostspielig. Nicht nur die geringere Arbeitsleistung des unerfahrenen Kollegen ist ein kosten Faktor für das Unternehmen, sondern auch die geringere Produktivität des Ausbildes. Bei älteren Arbeitnehmern fällt diese kostspielige Ausbildung meist weg, weil zum schon vorhandenem Fachwissen nur Arbeitsablaeufe erlernt werden müssen.

Zusammenfassend ist zu sagen, dass die auf den ersten Blick ersichtlichen Nachteile eines älteren Mitarbeiters durch die zuvor angeführten Vorteile mehr als ausgeglichen werden. Jedoch um diese Vorzüge der älteren Mitarbeiter nutzen zu können ist ein Umdenken der Unternehmen nötig. Gerade der demographische Wandel wird diese Altersgruppe eine immer stärkere Stellung am Arbeitsmarkt zu Teil werden lassen. Auch eine immer länger werdende Lebensarbeitszeit wird zwangsläufig dazu führen, dass das Potenzial ältere Mitarbeiter nicht ungenutzt bleiben kann. Folglich ist zu sagen, dass Sechzig auf dem Arbeitsmarkt das neue Vierzig sein wird.

 

Artikel von : Laura Fleming.

Photo credit : Rido via fotolia.com


https://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1160616-les-10-bonnes-raisons-de-recruter-un-senior/

https://www.myrhline.com/actualite-rh/seniors-5-bonnes-raisons-de-les-embaucher.html#

https://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/03/03/blank/data/01.html